Une expertise au service de l’acheteur
[su_dropcap style= »1″ size= »3″]L[/su_dropcap]e nouveau métier de l’inspection immobilière essaie de se structurer sur le marché français avec un dépôt de statut en cours depuis 2010 (Association QUANTI-BAT).
Mise en place depuis plus de 20 ans sur le continent américain, l’inspection immobilière concernerait plus de la moitié des transactions immobilières outre atlantique
A la différence des diagnostics immobiliers réglementaires, l’inspection immobilière est mandatée, à titre volontaire par le futur acquéreur dans le but de réaliser l’inventaire des désordres techniques du bien.
Basé sur une expertise de niveau visuel, ce type d’inspection se veut un descriptif détaillé des différents composants de la construction pouvant aller de la toiture jusqu’à la climatisation et autres murs d’enceintes.
Une fois les constats établis, l’inspecteur n’a aucune obligation de mettre en exergue l’origine des troubles constatés ou même une évaluation financière et technique d’une éventuelle réparation.
Pour pouvoir réaliser une inspection immobilière, le futur professionnel devra justifier d’une expérience dans le bâtiment d’au moins 5 ans avec un bagage pluri-disciplinaire aux différents corps de métier….. la maçonnerie, l’isolation, la plomberie et l’électricité.
Ce regard supplémentaire au dossier technique obligatoire peut il être un référentiel pour l’acheteur et ainsi lui permettre se s’engager dans son acte d’achat ?
La profession ne semble pas être structuré en France au delà d’un caractère associatif. Effectivement, le mandat confié par l’acheteur pourrait laisser penser d’un plus grand niveau d’impartialité entre le vendeur et différents intervenants. C’est un point déjà soulevé par les fédérations de diagnostiqueurs de France autour de la valeur donné aux diagnostics immobiliers dans leurs lectures.
La vision du vendeur et de l’acheteur coïncidence- t-elle sur le niveau de détail et étendue du champs d’analyse ?
La loi protège les acheteurs en cas d’éventuels vice caché ; néanmoins, les textes notariés stipulent un acquisition dite « en l’état », responsabilisant aussi l’acheteur dans son processus d’achat.
Quel sera l’avenir de cette profession? Est-ce une offre complémentaire aux diagnostics immobiliers ? Ces derniers ne doivent-ils pas évoluer pour apporter un champs d’expertise plus exhaustif ?
Votre avis, à travers notre espace commentaire, nous intéresse !